Le doujin que j'aurais voulu dessiner moi même

Si je réussis à dessiner un doujin j'aimerais qu'il soit tout comme ça. L’élégance des graphismes, l'élégance de l'enchaînement des dialogues, l'élégance de l'évolution entre le slash de départ et la conclusion.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'élégance de cette planche qui crée un flou habile entre la normalité [Seiya se réveille en gémissant après avoir perdu connaissance dans le combat, Shiryu s'inquiète pour lui, peut être est il à son chevet, peut être est il accoudé à la fenêtre de sa chambre en osant pas, par pudeur,  être là où vont ses pensées.] et la mèche de cheveux sur le torse de Seiya.

 

 

L'élégance de ce mélange entre Ikki et Albator, même si Ikki n'est pas le personnage principal de cette histoire.

D'ailleurs l'élégance aussi de l'équilibre et la justesse de la présence de chacun d'eux cinq, évidemment une histoire entre deux d'entre eux les concerne tous.

Je trouve que la forme courte est essentiellement porteuse de cette qualité: l'élégance. Peut être que le fait de dessiner des histoires de 30 pages est dû à la difficulté proche de l'impossible de mener à bien, seul, un projet plus ambitieux, tant au niveau du travail sur les dessins que du prix du format papier. Mais dans ce cas il convient de s'approprier complètement cette limite. Il y a tellement d'enseignement à tirer de la forme courte en littérature, que ce soit en tant qu'auteur ou en tant que lecteur.

 

unrealEmma, in love with Ikki


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